« Toi, t’es une (ajoutez ici le mot d’église de votre choix) de bonne fille! »
Je compte plus les fois où je l’ai entendu celle-là!
Évidemment, ça se voulait toujours un compliment. A la base, être une bonne fille ou un bon gars n’avait rien de péjoratif, jusqu’au jour où j’ai commencé à entendre une variante : «tu sais, c’est quoi ton problème? T’es trop LA bonne fille!»
Soudain mon statut de «bonne» personne prenait une tournure négative, voire même de reproche? Si bien que lorsque on me servait cette remarque, je me mettais à saigner systématiquement des oreilles. Alors, à moins de m’équiper de serviette sanitaire auditive, j’ai décidé d’analyser plus en profondeur ce qui me dérangeait tant avec le terme «bonne fille» et surtout pourquoi c’en était devenu «el problema».
Par conséquent, puisque derrière chaque problème il existe une…. ? Bon si vous avez répondu instinctivement «solution», votre vision de la vie est, malheureusement, trop optimiste pour moi. L’artiste perturbée que je suis, résonne plutôt de cette manière: pour chaque problème il existe une thérapie!
Et c’est là que madame la psy entre en scène, côté jardin.
Cependant, nous vivons dans une époque où la psychanalyse est très dispendieuse et je ne parle pas seulement pour les courageux qui décident de l’étudier. Ainsi, après avoir consulté madame Accès D, elle m’a indiqué clairement que la seule thérapie que je pouvais me permettre, monétairement parlant, était d’ordre virtuel.
Nous y voilà. Puisqu’il faut commencer quelque part, allons-y avec la psychanalyse virtuelle!
Et pour ceux qui se demandent pourquoi j’ai choisi UNE psy et non UN psy, puisque dans les faits cette personne n’existe pas? Tout simplement parce que, selon moi, tout ce qui est à caractère virtuel est une femme : Facebook, Google, Dieu.
Et contrairement à ces trois dernières, madame la psy ELLE, ne sait pas dans quoi elle s’embarque avec moi…
Un plaisir de vous lire !
Et c’est un plaisir de lire votre commentaire 🙂 Merci…
Oh que je me reconnais souvent dans ce que vous écrivez! Hihihihihi… 😉 Continuez d’écrire, ça me porte à réflexion…